Dansez avec Wax
le nouvel album d’Imperial Tiger Orchestra
qui, bien loin de revisiter l’ « âge d’or » de la musique éthiopienne, visite à présent les différentes régions d’Ethiopie, leurs styles de musiques et leurs danses respectives.


Tout d’abord, tapez du pied sur le furieux Konso. N’hésitez pas à vous faire accompagner de trompes. Pour danser le Gouragigna sur LeLeLe, rien de plus simple: pied en avant, pied en arrière puis saut en avant avec pied devant, pied en arrière. Danseur homme : revêtez votre crinière de lion, femme : votre costume de coquillages, car voici venu le morceau Oromo : Ya Shery Shery, tapez constamment du pied droit et une fois sur deux, du pied gauche et finalement agitez votre tête à une très grande vitesse. Puis préparez-vous au décollage en douceur sur notre piste de danse lunaire et faites ce que vous voulez sur Beshereka Moshete.

Profitez de Che Belew pour reprendre vos esprits et détendre vos épaules en dansant l’eskista. Pour Shered : les femmes se couvrent les cheveux et font tourner leurs longues jupes, pendant que les hommes tapent le rythme d’un pas élégant. Pour le Tgeregnia: dansez en rond en tournant la tête de droite à gauche. Bravo, et pour finir, asseyez-vous et goûtez un repos bien mérité en écoutant deux morceaux du pays voisin : le Soudan ; dont la musique est très appréciée des Ethiopiens. El Naas Egaifa du regretté Mohammed Wardi et Sudan Tune.

Si maintenant que vous êtes assis, vous vous interrogiez sur la signification de ce mystérieux titre d’album, sachez qu’il n’a aucun rapport avec l’Ethiopie, ni avec rien que vous pourriez deviner. Si vous voulez en connaître le sens, demandez-le nous ou débrouillez-vous.